La Tauromachie
La corrida reste l’un des spectacles préférés des Espagnols malgré les protestations des défenseurs des animaux. Elle est pratiquée depuis l’époque païenne et issue des sacrifices rituels des taureaux pratiqués sur tout le pourtour de la Méditerranée et des jeux qui suivaient.
« Chronique d’une mort annoncée »
Avis aux coeurs sensibles … un spectacle dont le but ultime est de tuer l’animal … les Espagnols ont une opinion partagée sur le sujet !!
De « La Puerta de cuadrillas » font leur entrée les matadors (3) revêtus d’un « traje de luces » (habit de lumières), les « picadores » (2 lanciers) sur leur monture bien protégée, les banderilleros et quatre mulets décorés et attelés se suivent en procession. Ils se dirigent vers la loge du président pour le saluer avant de faire un dernier tour de piste précédant le spectacle. Des gradins et des balcons, la foule enjouée et musique souhaitent la bienvenue à leurs favoris de la scène. L’arène se retrouve vide et le spectacle va commencer…

Entrée dans l’arène des Matadors et salutations à la suite présidentielle
Et voilà un taureau de trois ans pesant environ 500 kilo arrive avec fière allure et un peu dérouté devant tant de spectateurs.

Entrée en scène tout en vigueur du « Toro Bravo »
La corrida se déroulera en trois phases:
Pendant la première, le matador et ses assistants fatiguent le taureau avec leur cape rose tout en l’attirant vers un des « picadores » qui affaiblira les muscles de la nuque de la bête avec sa lance garnie d’une pointe d’acier.

Les « Peones » fatiguent le vaillant taureau

Le « Picador » exécute le premier tercio, et transperce l’animal d’une lance
Les banderilleros provoquent le taureau blessé et plantent les banderilles dans ses épaules.

Le « Banderillero » attend la charge du taureau ou second tercio
C’est à la troisième phase que le matador joue de sa belle cape rouge, « la muleta ». Il la fait valser près de son corps afin de stimuler le taureau qui tentera de charger avec son élan et fougue. Graduellement, le taureau s’essouffle et perd de sa vitesse à réagir. C’est alors que le matador profite de cette faiblesse pour le tuer d’un coup d’épée, l' »Estocada recibiendo ».
Rita

Le « Matador » et le taureau s’analysent mutuellement … ce dernier n’ayant aucune chance

Le « Matador » annonce à la foule qu’il portera le coup fatal a l’animal déjà très affaibli

Et voila … ouuuuuh !!!

Le « Matador » a triomphé et le taureau vaincu est glissé hors de l’arène par 4 mulets
Wash!!
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Les photos sont très belles et explicites bravo !!
Cà nous rappelle notre voyage au Mexique
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Ouff!! Presque comme si j’y étais… presque j’ai dit!!
Pierre
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