Letrero Montevideo

MONTEVIDEO

Ville de 1,3 millions d’habitants, elle est la capitale du pays et est située sur le Rio de La Plata. Quelques places publiques marquent ses périodes plus glorieuses.

Plaza Independencia
C’est la place la plus importante de Montevideo qui sépare la « Ciudad Vieja » du centre-ville commercial. On y retrouve le Palacio Salvo, la statue du « General Artigas » dominant sur la Place Independencia et son Mausolée.  Il fut construit sous la Plaza Independencia en l’honneur de ce Général qui a joué un grand rôle pendant les guerres d’indépendance de l’Uruguay. Et on sait qu’il y en a eu beaucoup !

Palacio Salvo
Avec ses 105 mètres de hauteur et ses 27 étages, édifice emblématique démontrant une certaine prospérité de la ville durant les premières décennies de sa vie, il nous paraît démesuré. D’ailleurs, il a fait jaser beaucoup d’architectes de l’époque. Pour les uruguayens, ce fut la tour d’Amérique du Sud la plus haute pendant plusieurs années. En l’observant attentivement, on dirait un personnage des « Transformers »…

Plaza Independencia

Plaza Independencia

Plaza Independencia

Mausolée du General Artigas

Palacio Salvo, Art éclectique

« Ciudad Vieja »
La cathédrale métropolitaine de Montevideo. On peut qualifier la décoration intérieure de néoclassique à l’italienne très en vogue tout au long du XIXe siècle.  Contrairement au principe de l’orientation des églises catholiques, le cœur orienté vers Jérusalem, son cœur est plutôt orienté vers l’ouest et sa façade vers l’est.

Tout au long du parcours dans la vielle ville, on constate la richesse de l’architecture qui s’effrite. De grandes demeures d’allures européennes dévoilent le manque d’entretien et/ou malheureusement de grossiers graffitis brisent le charme de ces immeubles. Pour certains, on prévoyait les rénover, solidifier ou même restaurer. Mais les échafaudages nous avouent leur âge par leur rouille, les planchers de ceux-ci défoncés, des arbustes et même des arbres qui ont réussi à pousser entre les pierres. Quel dommage de cet abandon!

Mercado del Puerto
Toujours dans la vieille ville on retrouve le Marché du Port. Ça vaut la peine d’être vu, croyez-moi! Un marché pas comme les autres.
Ce grand bâtiment, avec ses hauts plafonds en bois et ses structures d’acier, a une apparence d’une grande gare de train. De l’extérieur on entend déjà le bourdonnement qui s’y trouve à l’intérieur. En entrant, quelle surprise d’apercevoir des foyers au bois qui réchauffent l’atmosphère. Des grillades sur braises sont cuisinées pour tous les goûts. Boeuf, volailles, poissons, saucissons, légume sont aux menus. On retrouve une quinzaine de ces restaurants à l’intérieur et chacun d’eux font leurs spectacles à leur manière. Pour vivre l’expérience et regarder le spectacle, le repas s’est pris au bar. Au centre, de petites salles-à-manger et même des terrasses extérieures sont à la disposition des clients.

Tour de ville
La vieille ville visitée, nous avons décidé d’utiliser le service d’autobus touristique ou « Bus turistico » ou « Up-on/Up-off ». Un tour de ville qui nous a permis de voir différents quartiers de la ville.

Le plus beau fut le Prado. Les maisons cossues d’architectures anglaises, françaises et italiennes sont à l’honneur. De superbes parcs avec de magnifiques sculptures agrémentent l’environnement.

Maison cossue du « Prado »

« Diligencia »

Palacio Legislativo

À la « Plaza Primero de Mayo », l’imposant « Palacio Legislativo » (Palais Législatif) se dresse comme une forteresse. Il symbolise les valeurs démocratiques d’Uruguay.

La « Rambla », avec ses 22 km de long, son large boulevard et ses édifices certains vieillots et d’autres modernes, longe la rive du Rio de La Plata. Il n’est pas rare de voir des clubs de pêche sur les abords du fleuve. Les plages se succèdent l’une après l’autre.

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Conclusion

Dans les années ’50, Montevideo était appelé la « Suisse de l’Amérique du Sud ». Mais les crises politiques, économiques et sociales lui ont fait perdre ce prestige depuis longtemps. Aujourd’hui la ville démontre un laisser-aller qui se reflète à peu près partout.  Les améliorations pour rendre les lieux attrayants sont minimalistes. Le coût de la vie est élevé pour les uruguayens et même pour nous canadiens…